Paravalanches à la Schlucht.

Ce vendredi 06 décembre 2019 a eu lieu une opération d’héliportage d’éléments de paravalanches dans un des couloirs des Spitzenfels qui domine le CD 417 à proximité du Col de La Schlucht.

Au départ, au col de La Schlucht.

Diaporama des DNA . Photos Christelle Didierjean.

Galerie media | [Diaporama] Col de la Schlucht : opération sécurisation

L’étude a été menée par le bureau d’étude ENGINEERISK http://www.engineerisk.com/fr/ . L’entreprise CAN spécialiste des travaux en paroi a réalisé le chantier.

La société d’héliportage SAF a effectué le transport du matériel.

Depuis le Spitzenfels. En approche du couloir d’avalanche. Image P-M D

Images vidéo P-M D Montage Alain F.

Quelques images d’archives.

Dimanche 4 mars 2018. Image P-M D
Dimanche 4 mars 2018 à proximité du col de la Schlucht. Image P-M D.
Février 2016 – source journal l’Alsace.

L’association NIV’ o.s.e. a participé activement à cette étude préliminaire, à partir des observations qu’elle a effectuées sur ces couloirs depuis plusieurs années.

Février 2015. NIV’o.s.e.
Une cicatrice d’arrachement au sol entraînant des chutes de pierres. NIV’o.s.e.

S’est ajoutée une recherche historique pour évaluer les modifications anthropiques du milieu.

Tracé des couloirs les plus actifs. 2016. NIV’o.s.e.

L’historien Philippe Jéhin a édité plusieurs articles sur l’exploitation des forêts dans la haute vallée de Munster et le trafic de bois entre le versant lorrain et l’Alsace. Il mentionne qu’un important incendie de forêt a eu lieu sur ce versant au début du XXe siècle. Pendant plusieurs décennies, le terrain ne bénéficiait plus de la protection de la forêt.

Le relief: source Image LIDAR – CD68

Gérard Leser, Président de la Société d’Histoire du Val et de la Vallée de Munster nous a apporté de nombreux renseignements sur les combats de 14/18, notamment le bombardement de l’artillerie lourde allemande qui a très vraisemblablement déstabilisé les pierriers. Un siècle plus tard, le terrain en a gardé des traces.

Un couloir, même boisé, peut receler un risque de départ d’avalanche.

L’étude se poursuit